Le radicalisme c'est la liberté à Gauche

Publié le par PRG45

Le radicalisme ou la liberté à gauche  


L'union n'est pas toujours un combat, mais elle oblige souvent au silence. Après le silence imposé par un soutien sans failles à la candidate socialiste à l'élection présidentielle, la parole retrouvée des radicaux de gauche suscite l'étonnement des uns et le trouble des autres.

Nul, pourtant, ne devrait s'en surprendre, ni s'illusionner. Si d'autres partis affichent des dénominations sans consistance, ou dont le contenu varie au fil des temps, le parti radical de gauche est autre chose qu'une machine à pouvoir qui serait habile à capter les idées du moment pour faire élire les siens. Il est l'héritier, et doit être le transmetteur, de valeurs et de principes cohérents, plus anciens que la fondation du premier parti de France, le parti radical, en 1905. Bien avant cela, Ledru-Rollin, Louis Blanc, Victor Schoelcher, à la vision si actuelle, étaient déjà des radicaux. C'est-à-dire des éclaireurs de la société, pour lesquels progrès social et liberté sont indissociables.

Et chacun doit bien se convaincre que les radicaux de gauche ne sont sûrement pas prêts à renoncer à faire vivre la plus sûre, la plus juste et la plus moderne des doctrines politiques françaises. Ils n'accepteront ni de se fondre dans une organisation social-démocrate où l'identité radicale se perdrait, ni de renoncer à être eux-mêmes en cessant d'appartenir au camp du progrès.

Vient l'heure des choix. Pour les radicaux de gauche, c'est de celui de la survie et du nouvel essor du radicalisme qu'il s'agit. Et de rien d'autre qui compte, au regard de l'histoire. Toutes les voies utiles devront donc être explorées, et mises en débat, dans la sérénité et avec lucidité.

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